Dans "Le Bel Obscur", on y suit une narratrice qui explore son passé et celui de sa famille. Elle cherche à redonner vie à Edmond, un ancêtre longtemps effacé, et en même temps, elle fait face à un bouleversement intime : son mari, Vincent, lui révèle son homosexualité.
Ces deux récits fonctionnent comme des miroirs déformants :
Ils ne racontent pas la même chose, mais ils parlent de la même expérience — l’amour fou, l’attachement impossible, l’éblouissement suivi du gouffre.
Ce sont deux manières d’approcher « le bel obscur », ce noyau d’énigme qu’est l’autre, toujours insaisissable, toujours partiellement voilé. Leurs voix finissent par se rejoindre, non pas dans une fusion, mais dans l’idée que toute passion se nourrit autant de ce qui unit que de ce qui sépare.
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